Le logiciel libre Nextcloud entend se poser en rempart contre les solutions de cloud américaines et chinoises. Auprès des entreprises, mais également des particuliers. Une campagne de sensibilisation est lancée.
Alors que la version 22 de Nextcloud Hub est sortie début juillet – dont nous vous parlions dans cet article -, la plateforme d’hébergement et de collaboration open source s’offre une campagne de sensibilisation auprès des utilisateurs européens, sous la bannière « Where is your data ? Who owns your data ? » (traduction : « Où sont vos données ? Qui possède vos données ? »).
Sur le site officiel, disponible partiellement en français, on peut lire :
« À l’heure actuelle, presque toutes les données sur l’utilisateur moyen d’Internet sont stockées au sein d’une demi-douzaine d’entreprises. Bien que les médias fassent constamment état d’atteintes à la protection des données, de surveillance par les entreprises et l’État et d’autres atteintes à la vie privée, de nombreuses personnes continuent de faire appel à ces services. »
Nextcloud affiche sa couleur et résume les nombreuses options qui s’offrent tant aux particuliers qu’aux entreprises – de toute taille – pour reprendre la main sur leurs données privées ou professionnelles, afin que « chacun puisse décider à qui faire confiance avec ses données » :
– trouver un fournisseur partenaire (gratuit ou payant) ;
– héberger soi-même son instance Nextcloud sur le web ;
– héberger Nextcloud sur du matériel compatible, sur un NAS ou encore avec un simple ordinateur Raspberry Pi.